Qu’est-ce que le Contrôle Technique ?

Introduits en France depuis 1992, les contrôles techniques des véhicules ont été officiellement mis en place en mai 2008. Du fait de la mise en conformité européenne, les mises à jour réglementaires s’avèrent contraignantes et coûteuses pour les propriétaires.

L’objectif de cette concertation est de réduire au maximum la mortalité routière. Nous avons constaté qu’un pourcentage élevé de ces accidents étaient principalement dus à des faiblesses de contrôle du véhicule. Une démarche qui vise à améliorer la sécurité routière d’ici 2020.

En quoi consiste le Contrôle Technique ?


La base de la gestion de l’ingénierie des véhicules repose sur deux points clés, qui reposent sur 25 ans d’expérience. L’objectif principal est d’améliorer la sécurité routière, mais aussi de contribuer à la protection de l’environnement. Après constatation de l’état du véhicule, une éventuelle réparation sera délivrée au propriétaire. Ces recommandations sont fournies pour vous aider à décider si vous devez procéder aux réparations nécessaires sur votre véhicule.

Cette étape est obligatoire et suit une période précise. Originellement, le contrôle technique doit être fait six mois avant la quatrième année du véhicule. Après cela, le contrôle doit se faire tous les deux ans. La rubrique « I »du certificat d’immatriculation montre la date du certificat.

Le contrôle technique : Un marché réglementé


Contrairement à la commercialisation et à la réparation des véhicules, la direction technique est un organisme totalement indépendant. Ce statut est accordé par agrément de l’État et, comme toute institution, doit faire l’objet d’un contrôle constant. Le service de gestion technique n’agit pas en tant que réparateur et le siège social reste un prestataire de services. Seven Fleet, le logiciel de gestion parc automobile gère également l’administratif pour les entretiens et les contrôles techniques des véhicules.

2018 : le renouveau dans le Contrôle Technique


Outre les nominations, 2018 a été un tournant pour l’institution. Les paramètres de contrôle sont plus importants, mais la vraie puissance de cette mise à jour réside dans la sévérité des sanctions.

Cette mise en place se fait entrevoir avec une augmentation des points à contrôler allant de 123 à 133 lors de la mise à jour. Décrit actuellement comme étant des défaillances, les défauts aussi ont connu une hausse allant de 459 à 610.

Améliorer ces chiffres n’est pas si important, mais le problème réside dans l’échec. Avec les anciennes dispositions, les lacunes relevées ne nécessitent pas nécessairement une nouvelle visite. Une panne deux mois avant la contre-visite promet une réparation, mais elle devient obligatoire. Cette deuxième visite sera plus exigeante et pourra entraîner trois sanctions :

1 – Les défaillances mineures :


139 erreurs mineures entrent dans la catégorie des erreurs sans impact sur la sécurité. Les défauts de ces degrés ne nécessitent pas une visite de retour. Je peux donc en citer quelques-uns.

  • Rotules : peu de jeu ;
  • Fuites moteur : Défauts mineurs ;
  • Colonne de direction : Léger jeu.

2 – Les défaillances majeures :


Plus important encore, les erreurs fatales comprennent celles qui nuisent à la sécurité du véhicule. Si le nombre est de 340, les dégâts qu’ils causent sont plus importants et justifient une visite de retour, comme :

  • La durite de frein défectueuse : aucune fuite ;
  • L’éclairage de plaque d’immatriculation défectueux ;
  • Les émissions excessives de polluants.

3 – Les défaillances critiques :


C’est le nouveau point qui va marquer la mise à jour du contrôle technique. Ils comptent aujourd’hui 127 défaillances critiques. Cette catégorie présente un taux de menace routière considérable mais aussi une forte probabilité de pollution environnementale.

S’il est constaté une défaillance critique, le propriétaire est tenu de se rendre chez son garagiste. Son droit de circulation est limité à ce jour de contrôle. Après cela, il est accordé deux mois au propriétaire pour procéder aux réparations exigées. A l’exemple :

  • Défaillance des feux stop ;
  • Défaut de liquide de freins ;
  • Présence de fumées ou de gaz d’échappement dans le logement.

Que se passe-t-il en cas de défaillances multiples ?


Si le certificat de défaillance suggère des défauts pouvant remettre en cause la sécurité et l’environnement, le contre visible est exigible. Les réparations requises doivent être faites le jour même du contrôle technique afin de suspendre le certificat de défaillance. Réparation faite, le propriétaire dispose de deux mois pour un nouveau contrôle.

1er Juillet 2019 : le changement dans les véhicule diesel


Les voitures diesel plus anciennes ne seront plus célébrées l’année prochaine, car les limites de pollution sont encore réduites. Si l’instrument de mesure est le même, la méthode changera également. En fait, les contrôleurs techniques doivent atteindre une accélération beaucoup plus importante qu’auparavant. Des seuils plus bas et de nouvelles méthodes de contrôle devraient faire passer le nombre de visites de retour du 1 % actuel à environ 15 % (pour un centre donné entre le 1er septembre 2016 et le 30 avril 2017 résultats des expérimentations menées).

Engageant la sécurité routière ainsi que la protection de l’environnement, les voitures françaises vieillissantes font face à un nouvel échec. C’est un signe supplémentaire que le gouvernement veut retirer les voitures anciennes du paysage automobile, notamment les diesels. Le gouvernement a décidé de ne pas durcir les conditions des contrôles techniques des véhicules à moteur pendant une période de six mois.

Détection et comment éviter une défaillance critique ?


Tout d’abord, il faut savoir qu’un véhicule entretenu régulièrement n’est généralement pas un gros problème. De plus, l’inspection est principalement liée à des facteurs tels que les pneus, l’éclairage, les freins, la carrosserie, les disques, etc. Vous pouvez souvent détecter ou prédire ce type de défaillance.

Une usure excessive ou endommagée des pneus, un jeu excessif de la direction, des freins (disques et plaquettes) trop fatigués, des feux défectueux, une cabine mal assise ou de graves fuites de moteur peuvent tous être signalés à un ingénieur technique. Veuillez noter qu’il s’agit d’un risque pendant la migration. Le contrôle est refusé. Basée sur la directive européenne de 2014, cette nouvelle version reconnaît qu’un véhicule sur deux est susceptible d’être concerné et devrait augmenter considérablement le nombre de visites de retour.

Si la pénalité pour manquement à un contrôle technique reste la même, soit de 135 € à 750 €, les frais de contrôle augmenteront d’environ 20 %. Mais l’introduction de nouvelles sanctions pourrait obstruer le centre de contrôle plus tôt cette année, car certains utilisateurs veulent s’attendre à un contrôle sur eux-mêmes avant la nouvelle réglementation.

Cependant, le but de cette amélioration n’est d’autre que de sauver le maximum de vies sur la route grâce à des voitures plus sûres.

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